Shanghai, ville d'art 2/2

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        Style neo-révolutionnaire: Ouviers a Pudong                                        La Chine au sommet de l'Everest 

Ce qui est intéressant d'observer, c’est que comme la France à son apogée conquérante, la Chine s’offre aujourd’hui, et dans un but affiché de rayonnement, un musée pour lequel le gouvernement passe commande aux meilleurs artistes du moment. Ainsi, un peu à l’instar du style pompier du Musee d’Orsay dont on redécouvre aujourd’hui la valeur esthétique, les tableaux et oeuvres exposées  presentment un attrait certain. On appréciera par exemple le style “neo-révolutionnaire” mettant en scene des travailleurs puissants et fiers dans un emvironnement absolument contemporain ( par exemple les constructeurs des tours de Pudong) ou bien les grands leaders historiques chinois campés comme sur une photo de mariage a l’entrée d’un batiment officiel. Je dois dire que tout ceci a une certaine classe et d’une créativité décompléxée.

L'intégration des influences étrangères

Car le plus frappant est que la Chine du présent ne renie plus son passé, au contraire! Ainsi au 3ème etage du musée, vous trouverez une rétrospective historique de la première Accadémie des Arts de Shanghai, ouverte à initiative d’artistes chinois partis étudier en Europe dans les annees 20 la peinture classique et impresionniste.

 

Fruit des élèves de l’Accadémie installée en plein coeur de la Concession Française, cette production sous influence étrangère, autrefois considérée comme capitaliste et dégénérée, est aujourd’hui mise en avant comme faisant partie intégrante du patrimoine national. La mise en scene indique clairement a qui veut bien le voir que la Chine d’aujourd’hui ne craint plus de regarder son passé en face. Voir a ce sujet mes articles du 12 février et du 21 février.

                                  

Pour couronner le tout, le musée a hébergé il y a peu une exposition temporaire sur les peintre naturalistes français au montant incroyable de 2 euros l’entrée !!! (Combien auriez-vous payé à Orsay? ). Or, je dois dire que les Corot et Millet exposés (dont les célèbres Glaneuses) font partie des plus beaux tableaux que j’ai vus depuis bien longtemps, y compris en France. Alors, une fois de plus, Shanghai, chapeau bas!! Je vous ferai prochainement un retour sur la biennale de l’art contemporain, vous ayant, je l’espère, déjà donné beaucoup de matière à réflexion et à flaneries :-)

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Visites historiques et culturelles de Shanghai: didier.pujol@chinaworldexplorers.com or +86 15021769130