Wo shi Shanghairen!
Après quelques semaines passées en Europe, on a vite fait d’oublier ce qui fait la vraie valeur de la vie en Chine, tant le contraste est important. Après un an sans revoir la France, il est vrai que j’ai cherché le ciel bleu et les espaces qui me manquaient un peu, tout comme l’excellente gastronomie et cuisine familiale françaises. Je dois même dire que je suis redevenu Français, l’espace d’un mois, en retrouvant les codes de comportements gaulois. A tel point que j’appréhendais mon retour dans la mégalopole chinoise.
Pourtant, a peine arrivé, les bons côtés de la vie shanghaienne m’ont immédiatement sauté aux yeux.
Un sentiment de grande liberté:
Ici, une interprétation personnelle des réglements permet une grande latitude de mouvement et de styles de vie. En cas de difficulté, un “à-peu-pres” remet l’homme au centre et pousse à la discussion. Les échanges sont la clé et les solutions sont rarement standards. Cette situation donne a chacun un sentiment de liberté incomparable, l’impression, plus ou moins justifiée, que “tout est possible”.
Sécurité: En deux jours à Paris, j'ai eu le temps d'être confronté à une agression verbale assortie d'une tentative de pick-pocket. Rien à voir avec le calme et la sérénité affichée par les usagers du métro shanghaïen.
Tout à portée de main: Réparer des lunettes, acheter des fruits… cela ne prend pas plus de 10 minutes! Ici tout se trouve ou presque autour du marché de quartier.
Prix abordables: Une nouille au boeuf coûte toujours 8 yuans (1 Euro), un service de dépannage de vélo 2 yuans. Même si les malls fleurissent un peu partout à Shanghai, les métiers de proximité existent toujours.
L’incroyable souffle de cette ville:
Partout les gens sourient et semblent heureux de faire ce qu’ils font. Même si l’on travaille dur, les Shanghaiens sont animés d’une foi en l’avenir qui se lit sur les visages et s’exprime au détour des conversations.
Relations et vie de quartier: Les gens se connaissent et me reconnaissent! Les locaux, même s’ils changent beaucoup d’activité et s’adaptent, restent fidèles à leur ville et leur voisinage. Ils constituent autour de vous une galaxie de sourires familiers et bienveillants. J’ai eu beau déveloper mes relations de voisinage à Paris, il m’est difficile aujourd’hui de reconnaître la fréquentation de mon quartier.
L'urbanisation effrenée, le manque de ciel bleu et la faible part de verdure sont indéniables, mais pourtant quelle joie de retrouver Shanghai après l’avoir quitté. Aujourd’hui tel JF Kennedy devant la porte de Brandebourg, j’ai envie d’affirmer: “Wo shi Shanghairen!” (Je suis un Shanghaien!).
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